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Jurgen Van Vlasselaer: « Quand il s'agit de créer des PoP, je donne le full monty »

Rédigé par Lola van Jaarsveld | 30-avr.-2024 6:03:26

Dans We Are Circet, nous vous présentons les nouvelles recrues ainsi que les professionnels chevronnés de notre équipe. 

Fonction : Construction Manager 

Employé depuis : Un an et demi (23 ans d’ancienneté au total). A travaillé chez INTTOS, rachetée par Circet

Jurgen, vous êtes le spécialiste des PoP chez Circet. Dites-moi : qu'est-ce qu'un PoP ?

 

« PoP est l’abréviation de Point de Presence en anglais. Un PoP est un local technique à partir duquel les utiisateurs sont connectés à un réseau fibre optique. Vous avez 2 types de PoP : un “area PoP” et un “central PoP”. En moyenne, 3 000 foyers peuvent être connectés à un “area PoP”. Dans une ville ou une commune donnée, vous aurez plusieurs PoP reliés les uns aux autres. Ensemble, ils constituent le cœur d’un réseau de distribution de fibre optique. »

 

 

Vous construisez ces PoP. Quelles sont les différentes étapes ?

 

« Pour prendre un exemple récent : nous avons créé le premier PoP pour Unifiber sous contrat et en consultation avec Automation. Dès réception de la commande, nous visitons le site en concertation avec le client final et le maître d'ouvrage pour décider de la structure du futur PoP. Bien entendu, nous tenons compte des exigences du client (final) ainsi que des circonstances contextuelles. Une fois tous ces paramètres définis, nous commençons à travailler sur un budget détaillé : quels matériaux commander, qui contribuera à ce projet ? »

« Il faut considérer de nombreux aspects lors de la création d’un PoP. Je gère l’ensemble du processus, de l’ingénierie à la facturation. »  
- Jurgen Van Vlasselaer, Construction Manager 

« Je commence par préparer un compte de profits et pertes et une liste des activités (P&L forecast). Je conviens ensuite d'un planning avec le client et les travaux démarrent. J'assure le suivi quotidien et consulte le partenaire en génie civil qui réalise les travaux. J’anime également des réunions bihebdomadaires avec le client et j’essaie de penser de manière proactive. Je mets à profit mon expertise pour proposer des solutions possibles et garantir le bon déroulement des travaux. Cela me permet également de consolider les partenariats à long terme avec le client. »

 

« Enfin, les contrôles qualité et la facturation ultérieure relèvent également de ma responsabilité. Bien sûr, il y a bien plus à faire, mais je peux dire que je donne le full monty lorsqu’il s’agit de construire des PoP. »

 

« Pour moi, faire une évaluation après chaque projet est une évidence. »   - Jurgen Van Vlasselaer, Construction Manager 

A quel niveau rencontrez-vous des défis ? 

 

« Les choses les plus difficiles sont celles qu’on ne peut pas contrôler, comme les travaux qu’on confie à des tiers. Par exemple : les contrôles qualité, comme vérifier si les gaines sont positionnées correctement. Mais la configuration du chantier ou des circonstances contextuelles mineures – comme une simple interdiction de stationnement – peuvent également poser problème. Dans mon travail, je ne peux rien tenir pour acquis. »

 

Comment faites-vous pour que Circet, en tant qu’organisation, tire des leçons de tels projets ?

 

« Après chaque projet, je fais une évaluation. Qu’est-ce qui s’est bien passé ? Qu’est-ce qui pourrait être mieux ? Comment pouvons-nous optimiser ce processus pour le prochain projet ? Il y a toujours des domaines à améliorer. Et la rationalisation des processus est une priorité importante pour Circet. »

 

Bénéficiez-vous d'un bon accompagnement de la part de Circet pour faire votre travail ?

 

« Tout à fait. Je dispose d'une grande autonomie pour faire mon travail, dans un cadre clair fourni par Circet. Circet s’appuie sur mon expérience et mon expertise ; nous avons construit une relation de confiance solide. La communication et la transparence, des deux côtés, sont essentielles pour y parvenir. »

Recommanderiez-vous votre job à d’autres personnes ?

 

« Certainement, mais il faut être capable de gérer le stress. Les enjeux de ce métier sont multiples : garantir la qualité aux clients, réaliser les travaux avec précision, suivre et gérer les projets de manière proactive... Si vous ne le faites pas, vous serez rapidement à la traîne. »

 

« Dans ce métier, il faut être capable de bien gérer le stress. » - Jurgen Van Vlasselaer, Construction Manager.

Enfin, quel conseil donneriez-vous à un collègue qui vient de commencer chez Circet ?  

 

« Travailler dans les télécommunications peut être très stressant. Prenez suffisamment de temps pour votre bien-être personnel, et essayez de préserver votre individualité. D'un point de vue professionnel, la préparation et l'ingénierie proactive correcte d'un projet sont les maîtres mots de ce métier. Il faut avoir un plan B pour tout. C'est un gage de tranquillité d’esprit non seulement pour vous, mais aussi pour le chantier. Plus vous vous êtes préparé, moins vous aurez de surprises ! »