CIRCET BENELUX S’ATTAQUE AUX ÉMISSIONS DE CO2 À L’AIDE DE 3 SCIENCE BASED TARGETS

Conditions météorologiques extrêmes, élévation du niveau de la mer, perte de biodiversité... Les effets négatifs du changement climatique sont désormais bien connus. Le principal coupable : les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est qu’en limitant ces émissions que nous pourrons éviter l’aggravation de la situation. La vision de Circet Benelux est claire à cet égard : nous voulons faire ce qui, selon la science, est nécessaire pour inverser la tendance. Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Découvrez-le dans cet article.

Ce qui a précédé...

C’est un énorme cliché, mais en ce qui concerne l’empreinte carbone, mesurer, c’est savoir. C’est pourquoi nous avons, en 2023, cartographié nos émissions totales de gaz à effet de serre pour 2022 en suivant le Green House Gas Protocol, la norme internationale de quantification des émissions de gaz à effet de serre.

Cette mesure nous a permis de voir où se situe la majeure partie de nos émissions, et ainsi de fixer des objectifs appropriés. Et nous ne disons pas ‘appropriés’ à la légère : nous avons en effet soumis nos trois principaux objectifs à l’initiative Science Based Targets (SBTi) pour validation.

>> Interview Patrick Block : Comment Circet fait du Développement Durable un fer de lance stratégique.

📢 L’initiative Science Based Targets, c’est quoi ?

L’initiative Science Based Targets (SBTi) est un partenariat entre plusieurs organisations, dont le Pacte mondial des Nations unies et le Fonds mondial pour la nature (WWF). La SBTi est généralement considérée comme l’un des principaux organismes en matière d’objectifs de réduction des émissions pour les entreprises. Par exemple, en faisant valider vos objectifs par la SBTi, vous saurez si, selon la nature et la taille de votre entreprise, vous en faites assez pour respecter l’Accord de Paris sur le climat. Les parties à cet Accord se sont engagés à limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré.

Objectif 1 : mobilité électrique

Science Based Target: Réduire les émissions de notre parc automobile et de nos engins mobiles de 42 % d’ici à 2030.

Mesures prévues

Le parc automobile de Circet compte dans le Benelux plus de 1.000 véhicules. Un peu plus de 50 % de ces véhicules sont des voitures particulières. C’est sur ce point que nous nous concentrons en priorité. Dès que le contrat de leasing d’une voiture arrive à échéance, nous visons une alternative tout électrique. Avec succès. Quelque 104 voitures électriques ont ainsi déjà été livrées en Belgique.

Mais cela ne suffit pas pour atteindre notre Science Based Target. Nous devons également rendre nos utilitaires légers plus durables. Avec une attention toute particulière pour les utilitaires les plus légers, surtout lorsqu’ils opèrent dans et autour des noyaux urbains. Dans ce cas, l’autonomie réduite d’un véhicule électrique ne pose pas de problème. En outre, bon nombre de ces centres-villes n’autorisent l’accès qu’aux véhicules zéro émission.

Il n’existe pas encore aujourd’hui d’alternative électrique idéale pour les camionnettes plus lourdes utilisées, par exemple, par nos équipes civiles. Nous tenons bien sûr le marché à l’œil, notamment en ce qui concerne les développements dans le domaine de la technologie de l’hydrogène, et espérons, à terme, pouvoir passer à cette nouvelle énergie.
 

🚴Saviez-vous que Circet Benelux utilise également des vélos cargos ?

Dans une douzaine de villes néerlandaises, nos collaborateurs se déplacent en vélo cargo pour effectuer les installations à domicile pour VodafoneZiggo. En Belgique aussi, nous prévoyons de déployer des collaborateurs à vélo à partir de dépôts stratégiquement situés. Le lancement d’un projet pilote est prévu en 2024.

Objectif 2 : achats durables

Science Based Target: Faire en sorte que 80 % de nos fournisseurs de matériaux déposent leurs propres objectifs auprès de la SBTi d’ici à 2028.

Mesures prévues

Par fournisseurs de matériaux, nous entendons à la fois les distributeurs et les producteurs des matériaux que nous utilisons pour la construction et l’entretien de l’infrastructure. Ils nous fournissent tous les tubes, points de distribution, connecteurs, câbles à fibre optique, etc. nécessaires à la construction de l’infrastructure de demain.

Le grand avantage est que la plupart de ces fournisseurs sont des grandes entreprises où la durabilité est depuis un certain temps déjà un thème important. Comme nous, elles s’engagent à placer chaque jour la barre un peu plus haut, qu’il s’agisse de la gestion des déchets et de l’eau, des énergies renouvelables, des solutions circulaires ou d’autres thèmes liés à la durabilité. La motivation est donc bien présente et nombre d’entre elles sont également tenues de rendre compte de la durabilité à partir de 2026.

Mais il ne suffit pas que chacun balaie devant sa porte. C’est pourquoi nous misons sur la collaboration pour faire encore mieux. Nous participons ainsi à de nombreux projets pilotes :

• La fibre de verre devient de plus en plus fine, de sorte que les tubes actuels d’un diamètre de 7*14/10 mm pourraient, à terme, devenir plus fins, par exemple 10/8 mm. Cela permettrait d’économiser beaucoup de matériel.
• Les pertes dues aux découpes pour le plastique finissent trop souvent dans les déchets résiduels. Nous voulons traiter ce problème à la source, et les fournisseurs peuvent y contribuer par le biais d’un prémontage, par exemple. Une autre option consiste à générer des flux de déchets séparés et à les recycler en nouvelles matières premières pour d’autres produits.
• L’installation de tubes biodégradables dans le sol peut présenter un avantage environnemental important. Avec nos partenaires, nous examinons des méthodes pour évaluer l’impact sur toutes les parties prenantes.
• Comment incorporer des matériaux recyclés dans les tubes sans compromettre la qualité ? Et que faire des matériaux une fois qu’ils ont rempli leur fonction ? Pour ces questions, nous recherchons ensemble des solutions durables.

Une collaboration plus étroite avec les fournisseurs devrait également nous permettre de rendre compte de manière plus complète, d’être plus transparents en ce qui concerne les efforts que nous déployons et de mieux répondre aux souhaits des opérateurs lorsqu’ils lancent des adjudications.

Objectif 3 : des sous-traitants partageant la même vision

Science Based Target: Réduire de 25 % les émissions de 90 % de nos sous-traitants d’ici à 2030.

Mesures prévues

Cet objectif est peut-être le plus difficile à atteindre, car 90 % de nos sous-traitants, cela représente plusieurs dizaines d’entreprises. À titre d’illustration, en Belgique, nous collaborons avec plus de 100 sous-traitants, aux Pays-Bas avec plus de 50 sous-traitants.

Certains d’entre eux sont des acteurs importants, mais la plupart de nos sous-traitants sont des petites entreprises, comme des indépendants et des micro-entreprises (jusqu’à 10 travailleurs). Ils souhaitent également contribuer à un monde meilleur, mais manquent parfois de pouvoir d’action ou de moyens pour prendre des mesures concrètes. Pensez aux véhicules électriques, aux outils plus durables et à l’achat d’électricité verte.

Comment Circet peut-elle les aider à réduire malgré tout leurs émissions ?

Nous mettons l’accent sur l’accompagnement et la motivation par le biais de diverses initiatives, comme le partage de connaissances sur les véhicules électriques et les excavatrices. Quelles sont les marques qui existent ? Et quels sont les avantages et les inconvénients ? Nous miserons également sur la conclusion de contrats-cadres avec des concessionnaires automobiles et des sociétés de leasing en vue de tenter d’offrir à nos sous-traitants un avantage de groupe pour les camionnettes électriques.

En outre, nous ancrerons nos ambitions en matière de durabilité dans nos contrats avec les sous-traitants, tout comme nos clients le font avec Circet Benelux. Cela aussi contribuera à un mode de travail plus écologique.

Enfin, l’environnement dans lequel nous travaillons devient plus strict : dans de nombreuses villes, les véhicules polluants ne seront (bientôt) plus admis. Nous n’avons aucune influence sur les politiques publiques, mais cela nous obligera, ainsi que nos sous-traitants, à accélérer les choses.

Nous voulons ainsi éliminer dans les mois et les années à venir le plus grand nombre possible d’obstacles financiers, informatifs et pratiques en vue de réduire les émissions de nos sous-traitants.