ESG
Table ronde ESG dans le secteur belge des télécoms et de l’énergie : 5 points à retenir
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Googlez « pionniers du développement durable » et les secteurs qui apparaîtront immédiatement sur votre écran sont le textile, l’alimentation, la construction, la logistique, la production, etc. Les acteurs des télécommunications et de l’énergie figurent souvent plus bas dans les classements d’entreprises les plus actives en matière de durabilité. Un mauvais signe ? Pas du tout. Les participants à la première table ronde Circet sur l’ESG dans le secteur belge des télécommunications et de l’énergie sont rapidement passés des défis aux opportunités, et de la vision à l’ambition.
Les premiers invités de notre table ronde pénètrent dans le parking de l’Auberge du Pêcheur, lieu événementiel emblématique situé à Sint-Martens-Latem, au bord de la Lys. Les goodiebags sont prêts, le café est chaud. Guidés par Patrick Block, notre CTO & ESG Coordinator Circet Benelux, des représentants de haut rang de 9 acteurs des télécommunications et de l’énergie échangeront ici leurs expériences et leurs idées au cours des 3 prochaines heures. Le thème central : la durabilité.
À l’ordre du jour Vision : est-ce une question de nécessité, de volonté et/ou de capacité pour le secteur ? Ambition : quel niveau devons-nous viser pour nous-mêmes ? Stratégie : quels sont les plus grands défis et opportunités pour les entreprises des télécoms et de l’énergie ? Collaboration : comment mettre tous les acteurs de la chaîne de valeur sur la même longueur d’onde ? Communication : pourquoi une communication authentique et ouverte est-elle si importante ? Participants : Fluvius, Telenet, Fiberklaar, MWingz, Wyre, Proximus, Unifiber, Dstny et Het Facilitair Bedrijf, l’agence de gestion des infrastructures du gouvernement flamand. |
Retour rapide au présent. Cette table ronde animée encore bien présente dans nos esprits, nous avons hâte de partager avec le monde le point clé à retenir pour chaque sujet débattu. Alors...
#1 Visie
La durabilité est une priorité pour tous
Un consensus rapide autour de la table : sous la pression des régulateurs, des acteurs financiers et des clients finaux, des thèmes tels que le climat, la circularité, le bien-être des salariés et les achats durables sont devenus incontournables dans la politique quotidienne. En outre, les participants souhaitent résolument faire mieux pour le public et la planète.
Dans les organisations (semi-)publiques, la durabilité est devenue partie intégrante du rôle social, tandis que dans les organisations commerciales, elle est invariablement incluse dans la stratégie et les activités commerciales (bornes de recharge, inclusion numérique, etc.). Sa grande importance dans l’ordre des priorités fait qu’elle se traduit également par des collaborations avec des partenaires de la filière, comme Circet. Par exemple : le critère de durabilité est de plus en plus déterminant dans les marchés publics.
#2 Ambition
La barre est placée haut, très haut
Le Green Deal (Pacte vert) européen, qui sert souvent de ligne directrice aux entreprises, a un objectif clair : la neutralité climatique d’ici à 2050. Cependant, de nombreuses entreprises de télécoms et d’énergie placent la barre plus haut en visant a neutralité à l’horizon 2040 dans de nombreux cas.
L’ambition ne manque pas, mais cela signifie que toute la chaîne de valeur est sous tension. Plusieurs maillons atteignent désormais leurs limites. Par exemple, de nombreuses entreprises de télécoms et d’énergie se rendent compte qu’elles exigent déjà le maximum possible de la part de leurs sous-traitants, notamment en imposant des délais serrés et une approche axée sur les prix. Bien entendu, cela ne doit jamais se faire au détriment de la sécurité et du bien-être des équipes sur le terrain. Une solution possible pour rationaliser et réduire les déplacements consiste à regrouper les activités par région et à mieux utiliser la capacité disponible.
#3 Stratégie
Identifier les opportunités et les exploiter au mieux
Oui, les organisations doivent investir dans plusieurs domaines en même temps, de la circularité à la cybersécurité. Oui, tout cela doit être fait le plus tôt possible. Et non, ils ne peuvent pas répercuter ces coûts supplémentaires, car personne ne veut payer plus pour un service ou un produit durable.
Après avoir exprimé quelques défis qui trouvent un écho auprès de tous les participants, la conversation change rapidement de cap. Vers les opportunités. Par exemple, il y a beaucoup d’optimisme technologique dans le secteur des télécoms et de l’énergie. Les nouvelles technologies telles que l’IA, la 5G, la fibre optique, l’IdO et la virtualisation aident d’autres secteurs à travailler de manière plus durable et à offrir une meilleure qualité. I convient d’exploiter correctement ces opportunités en offrant des services adaptés. La clé du succès réside dans une bonne collaboration tout au long de la chaîne de valeur.
#4 Collaboration
Des actes plutôt que des mots
L’idée est avancée autour de la table que le secteur devrait se doter d’une charte. Cela mettrait la pression sur les organisations qui se cachent actuellement dans la foule et, surtout, permettrait d’aligner les ambitions sur les critères d’ESG. L’harmonisation apporte également des avantages en aval de la chaîne.
Cependant, des points de vue opposés ont rapidement émergé. « Signer une charte ensemble ne fait pas encore de vous des partenaires », dit quelqu’un. Et en effet, le consensus est que les véritables partenariats supposent davantage. Cependant, ils nécessitent une complémentarité, une grande confiance mutuelle et un esprit de décision. Une première étape consiste à se parler plus souvent et à rechercher des situations gagnant-gagnant. Notre table ronde a nettement donné envie aux participants d’en savoir plus.
#5 Communication
Sensibiliser le public avec un discours honnête
Neutralité climatique, circularité, entreprise éthique... Dans la thématique de durabilité, de nombreux (nouveaux) mots circulent, dont le sens n’est pas toujours clair pour le grand public. Et ce que les utilisateurs finaux peuvent faire eux-mêmes pour y contribuer n’est pas clair du tout. Une communication efficace peut changer cela.
En tant que secteur, nous devons mieux informer, sensibiliser et impliquer le public. Voici un exemple : peu de gens savent qu’un demi-litre d’eau s’évapore (pour refroidir les serveurs) lors d’une courte conversation avec ChatGPT. En partageant ces informations, chacun peut faire des choix plus éclairés. En outre, nous devons prendre le contrôle du discours sectoriel. Les actions des entreprises de télécoms et d’énergie contribuent de manière essentielle aux objectifs du Green Deal (Pacte vert) européen. Une communication ouverte, authentique et accessible à cet égard peut stimuler le soutien.
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