Un internet performant dans la ville estudiantine

« Louvain était vraiment la ville idéale pour déployer un réseau de fibre optique », dit d’emblée Stijn. Beaucoup de jeunes entreprises, d’entreprises technologiques, d’écoles supérieures et d'universités, et bien sûr aussi des milliers de jeunes, estiment capital de disposer d’une connexion internet performante. En outre, un centre-ville est un bon point de départ : du fait de sa forte densité de construction, il est plus efficace d'y installer la fibre optique qu'ailleurs. »

 

« La réglementation à Louvain est stricte et c’est logique : le patrimoine historique doit être protégé. »

 

« La demande est une chose. La mise en œuvre en est une autre. Même si au niveau politique et administratif, tout le monde est sur la même longueur d’ondes, il y a toujours des réglementations strictes dans une ville avec un patrimoine tel que celui de Louvain. Nous avons dû planifier minutieusement nos travaux en matière d'excavation et de façades, et être extrêmement précis. »

Des permis et des étudiants… trop enthousiastes

Les nombreux permis nécessaires pour travailler dans des zones densément peuplées ont constitué le principal obstacle pour Circet. Stijn : « De la largeur limitée des tranchées au déblaiement quotidien des débris sur notre lieu de travail, Louvain a des exigences strictes pour tous ces aspects. En outre, la grande quantité de béton dans une vieille ville rend les travaux d'excavation plus difficiles. Et puis, il y a les étudiants qui volent vos panneaux de signalisation. Une chose qui n’arrive pas dans les petits villages. »

 

« Les étudiants qui volent vos panneaux de signalisation : c’est aussi à prendre en compte à Louvain. »

 

« Il est impossible de concrétiser un méga projet comme celui-là sans une solide équipe », dit-il encore. « Vous avez les gens comme moi qui gèrent les choses assis devant leur ordinateur portable et puis les personnes qui sont physiquement sur le terrain et qui règlent des problèmes quotidiens. L'enthousiasme de tous est nécessaire, y compris celui des sous-traitants et des fournisseurs. Si chacun n’apporte pas sa pierre à l’édifice, vous n’arrivez à rien. »

 

Une question de dialogue

Les défis étaient multiples mais le projet s'est déroulé sans heurts. Selon Stijn, c’est non seulement la qualité et la flexibilité de l'équipe, mais aussi l’excellente communication entre les différentes parties qui ont permis cette réussite.

« Nous avons appris qu'un dialogue ouvert est le moyen le plus rapide d'instaurer la confiance. C'est pourquoi nous avons planifié des visites de chantier régulières et nous nous sommes rendus à Louvain tous les trois mois pour informer l'administration et les politiques de l'état d'avancement des travaux. Nous n'avons pas seulement programmé des réunions lorsque des problèmes surgissaient mais aussi de manière proactive, afin que toutes les parties concernées soient toujours bien et suffisamment informées à l'avance. »

 

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« Une communication harmonieuse, c’est aussi écouter les écoles pour ensuite travailler uniquement pendant les vacances aux abords des établissements. Être à l'écoute des commerçants, c’est garantir l'accès à leur commerce et éviter les perturbations du trafic. Et nous avons aussi dû entendre les résidents soucieux de savoir, assez longtemps à l'avance, à quoi s'attendre. Nous avons répondu aux attentes de chacun. »

L’avenir rime avec plus

Nous allons travailler d’arrache-pied jusque début 2025 afin de raccorder encore plus de familles de la ville à la fibre optique. Mais d'autres centres-villes sont également envisagés. « Nous entretenons de bonnes relations avec Proximus, qui a pour ambition d'équiper en fibre optique pas moins de 95 % de la population belge d'ici 2032. »

 « Circet est prête à relever ce défi », dit Stijn en conclusion. « Les plans pour Tirlemont et Kortenberg sont en préparation et nous prévoyons également de fournir en fibre la région autour de Bruxelles. En ce qui nous concerne, the sky the limit. »