Fixed Networks
Comment le déploiement du fibre optique néerlandais porte également ses fruits en Belgique
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La Belgique consent actuellement de gros efforts pour accélérer le déploiement de la fibre optique sur son territoire. Au niveau européen, notre pays fait partie de ceux qui enregistrent l’expansion la plus rapide dans le domaine de la Fiber To The Home (FttH). Mais contrairement aux autres marchés, comme celui des Pays-Bas par exemple, notre marché s’avère plus complexe. Voici comment Circet se sert de son savoir-faire pour soutenir l’aménagement numérique du territoire belge.
Inhaalbeweging nodig
Nous voulons hisser la Belgique dans le top 3 européens des réseaux de fibre optique.
- Russell Crye, CCO Circet Benelux
Commençons par la bonne nouvelle : en Europe, c’est la Belgique qui enregistre le déploiement le plus rapide dans le domaine des réseaux en fibre optique. Il est vrai que notre pays était solidement à la traîne par rapport à la moyenne européenne. D’après les chiffres du FTTH Council, à peine 20,7% des ménages belges auraient accès à la fibre. A titre de comparaison, citons la Lettonie qui mène la danse avec 91,5%, tandis que la moyenne européenne est de 62,3%.
“Nous voulons hisser la Belgique dans le top 3”, déclare Russell Crye, Chief Commercial Officer chez Circet Benelux. “Grâce aux compétences locales de notre organisation belge et à l’expérience engrangée aux Pays-Bas et dans d’autres pays européens où nous sommes actifs, nous sommes idéalement placés pour soutenir cette expansion. Il faut savoir que dans le domaine de la fibre optique, le cas de la Belgique est plus complexe que celui des Pays-Bas par exemple et que notre savoir-faire et notre expérience s’avèrent donc bien utiles !”
Travaux en synergie
Pourquoi la situation est-elle plus complexe en Belgique qu’aux Pays-Bas ? “Le processus belge des autorisations est très différent. Les démarches préliminaires y prennent plus de temps qu’aux Pays-Bas. Il faut compter en moyenne 12 semaines, contre 8 en Hollande. Chez Circet, nous nous chargeons des autorisations d’aménagement et de signalisation afin de décharger les communes de cette corvée administrative."
"Sans compter qu’en Belgique, on pratique le principe des ‘travaux en synergie’. Cela signifie que d’autres services publics peuvent ‘se greffer’ sur nos travaux et en profiter pour déployer leurs propres infrastructures. Cela fonctionne évidemment dans les deux sens. C’est pourquoi en Belgique nous disposons d’une ‘Cellule Synergie’ chargée du suivi des travaux de l’ensemble des entreprises de services publics dans tout le pays, en concertation avec les villes et les communes."
Adaptation du rythme des travaux
Une deuxième différence réside dans la composition du sous-sol. “Aux Pays-Bas, le sous-sol est généralement sablonneux, ce qui facilite les travaux de terrassement, tandis qu’en Belgique, on trouve très souvent une couche de béton stabilisateur sous le revêtement. Voilà pourquoi il est plus compliqué et plus long d’y creuser des tranchées et de remettre le chantier en état à la fin des travaux."
Ces démarches préliminaires plus longues et ce rythme de travail ralenti seraient donc la cause de notre retard. “Aux Pays-Bas, nous pouvons facilement creuser 4 à 6 kilomètres de tranchées par semaine, tandis qu’en Belgique, ça se limite parfois à 500-600 mètres”, explique Russell. “Il nous faut donc gagner en efficacité tout au long de la chaîne… des demandes d’autorisation à la réception finale.”
Raccordement via des pylônes, par le sol ou en façade ?
“Eux Pays-Bas, le raccordement domestique à la fibre optique est presque toujours souterrain. En Belgique, ce n’est pas aussi évident", poursuit Russell. "En Wallonie, les maisons sont généralement plus distantes les unes des autres. Le câblage se fait alors via des pylônes, solution plus rentable qu’une tranchée d’un kilomètre pour desservir deux habitations. En toute logique, les câbles optiques sont également tirés via ces pylônes.
Les travaux de terrassement sont aussi plus compliqués en Flandre, en raison cette fois d'une densité de population plus forte. De ce fait, nous proposons une pose en façade. Sur les nouveaux marchés, nous privilégions l'enfouissement souterrain. En Belgique, les opérateurs sélectionnent ville par ville la méthode idéale de raccordement. Il va de soi que chaque type de raccordement exige une technique différente. Forts de nos dizaines d’années d’expérience dans le domaine de la fibre optique, nous disposons du savoir-faire nécessaire pour gérer chaque situation et pour conseiller au mieux les villes et les communes."
Critères de succès pour le déploiement de réseaux de fibre optique
“La Belgique est clairement en train de rattraper son retard dans le domaine de la fibre optique”, conclut Russell. “Et en raison de la complexité locale, il est impératif de pouvoir compter sur une bonne dose de savoir-faire et d’expérience, à toutes les étapes du processus. Heureusement, nous sommes leaders au Benelux en matière d’IT et d’appareillage pour soutenir ce type d’aménagements."
"Nous sommes par ailleurs actifs sur différents chantiers en Belgique. Cette présence locale est essentielle pour la gestion des acteurs et de l’environnement. La responsabilité sociale fait également partie des valeurs fondamentales de notre entreprise. Nous assurons un contrôle local, un environnement de travail sûr, une signalisation correcte et une bonne communication avec les résidents locaux... Bref, Circet est idéalement placée pour accompagner cette transition et hisser la Belgique dans le top 3 européen de la fibre.”
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